Il est crucial, aujourd'hui plus que jamais, de marquer une pause dans notre course effrénée à travers le temps pour nous pencher sur les actions et les comportements de la population africaine en les replaçant dans le contexte d'une santé mentale collective. En interrogeant les racines de nos actions nous pourrons commencer à comprendre les mécanismes de survie développés face à une histoire d'oppression et de lutte.
(Jean-Luc Konkobo)
Jean-Luc Konkobo Ivoirien, 2002
Jean-Luc Konkobo, nait en 2002 à Abidjan. Du fait de ses origines Ivoiriennes et Burkinabé, il est très tôt exposé aux questions relatives au métissage, aux identités multiples et aux multi-culturalismes. Encore étudiant en architecture, il se lance dans la photographie en 2022 de manière autodidacte avec une première série intitulée Transe
Les photographies de Jean-Luc Konkobo, nourries de multiples références, se déploient comme un récit visuel qui se tisse d’une œuvre à l’autre, au fil d’une même série. A l’aide d’outils numériques, l'artiste affine son regard sur le monde qui l’entoure et explore des questionnements liés à l’identité et à la place de l’individu dans le contexte africain contemporain. Il aborde des thématiques intergénérationnelles — l’évolution des sociétés africaines, l’urbanisation galopante — et les traite au sein d’un univers esthétique singulier, contribuant ainsi à reconfigurer les contours de la photographie.
À l’occasion de l’exposition Découvertes #7, il présente sa nouvelle série, Apocalypse, directement inspirée de Les Fous d’Abidjan, une série culte réalisée en 1994 par le photographe ivoirien Dorris Haron Kasco.
Lauréat du prix BJKD des arts en 2022, il est nominé pour le prestigieux prix PICTET en 2025.
L’artiste vit et travaille à Abidjan (Côte d’ivoire).