Ange Dakouo s’inspire de l’univers et des costumes des chasseurs traditionnels du Mali qui les protègent des périls de la vie. 

Ange Dakouo  s’inspire de l’univers et des costumes des chasseurs traditionnels du Mali qui revêtent une valeur refuge d’authenticité et de connaissances protégées.  Elles valent également protection et exorcisent des périls de la vie. De pliages de papier journal, en mémoire de son père imprimeur, en ligotages par du fil de coton nait le concept de son œuvre, le grigri, reproduit et relié à l’infini. Il aborde la question essentielle de la refondation de l’Afrique et de l’avènement d’une nouvelle société bonifiée. A l’image de l’alchimie, Noir, Blanc, Bleu, Rouge, l’espace de ses tentures évolue vers une quête de perfection ; ces parcellements de couleur sont le reflet de difficultés et obstacles, tels l’actuelle pandémie, ils dominent parfois, assombrissant l’ensemble de l’œuvre, où restent discrets comme les carrés rouges et nous invitent à la vigilance. Les combinaisons font parfois apparaitre des formes figuratives tel "L'Envol" avec laquelle Ange Dakouo nous élève vers sa vision positive de la possible création d’un monde meilleur.

 

Né en 1990 à Bamako, diplômé du Conservatoire des Arts et Métiers Multimédia de Bamako en 2017, Ange Dakouo est l'un des fondateurs du collectif Tim'Art avec lequel il expose régulièrement. Ange vit et travaille à Bamako.

 

Sa première exposition personnelle "Les Boîtes Rouges" a eu lieu en 2018 à Taxi Bamako (Mali). En 2019, son travail a été présenté dans l'exposition "Les Tisseurs de Liens" au BICIM, puis dans une installation solo "Demain sera meilleur" à la Villa Soudan, Bamako (Mali).  Il a également été invité à la foire AKAA 2019 et par Armelle Dakouo pour son exposition à l'Espace Commines à Paris (France). Il a exposé à la Galerie Trames dans le cadre du "Partcours" 2020, avant sa résidence à la Fondation Blachère, Dakar (Sénégal).  En 2022, Dakouo fait partie de la sélection officielle de la Biennale du Congo et de la documenta fifteen de Kassel avec Abdoulaye Konaté et Seydou Camara, dans le cadre de la sélection présentée par la Fondation Festival sur le Niger.

Exposées au Mali et à l'international, ses œuvres sont entrées dans les collections de la Fondation H, Madagascar ; de la Société Ivoirienne de Banque, Côte d'Ivoire ; de la Fondation Blachère, France et Sénégal et de multiples collections privées.