L'œuvre se construit autour d’un axe central structurant, une colonne de signes gravés en bas- relief, à la fois dense et rythmée, qui agit comme un totem vertical. Ces symboles, réels mais décontextualisés, activent une mémoire collective tout en laissant place à l’interprétation personnelle. Les deux formes géométriques vertes, en tension l’une avec l’autre, ouvrent la composition vers une lecture dynamique du vide et du plein, de l’équilibre et de la rupture. Elles évoquent des portails, des pointes, ou encore des fragments d’un motif oublié. La blancheur du fond, subtilement texturée par des symboles répétés en creux, confère à l’œuvre une matérialité vibrante, presque tactile. "Artifact 54:4" fonctionne comme un objet seuil — entre design, peinture, et sculpture — qui interroge notre rapport aux signes, à l’appartenance et à la mémoire. Sa sobriété apparente contraste avec la richesse de ses couches visuelles et symboliques, qui invitent à une contemplation lente.

The work is built around a central structuring axis, a column of signs engraved in bas-relief, both dense and rhythmic, which acts like a vertical totem. These symbols, real but decontextualised, activate a collective memory while leaving room for personal interpretation. The two green geometric shapes, in tension with each other, open up the composition to a dynamic reading of emptiness and fullness, balance and rupture. They evoke portals, spikes, or fragments of a forgotten motif. The whiteness of the background, subtly textured by repeated hollowed-out symbols, gives the work a vibrant, almost tactile materiality. ‘Artifact 54:4’ works as a threshold object - somewhere between design, painting and sculpture - that questions our relationship to signs, belonging and memory. Its apparent sobriety contrasts with the richness of its visual and symbolic layers, which invite slow contemplation.