
Jean-Luc Konkobo Ivoirien, 2002
Demi Dieu, 2025
Impression numérique sur panneau aluminium 4mm
Digital printing on 4mm aluminum panel
Digital printing on 4mm aluminum panel
75 x 115 cm
29 1/2 x 45 1/4 in
29 1/2 x 45 1/4 in
Edition of 5 plus 2 artist's proofs
Droits d'auteur à l'Artiste
Photo: ©Jean-Luc Konkonbo_Demi Dieu_Pigments d'archives sur papier FineArt_75 x 115 cm_2025
FR Un être hybride se dresse au cœur d’un paysage en ruine. Autour de lui, des canalisations éclatées, des amas de détritus, une végétation redevenue sauvage : tout porte les...
FR
Un être hybride se dresse au cœur d’un paysage en ruine. Autour de lui, des canalisations éclatées, des amas de détritus, une végétation redevenue sauvage : tout porte les stigmates d’un monde abandonné. Vêtu d’une accumulation de plastiques et de masques chirurgicaux, ce personnage semble avoir fusionné avec les vestiges d’une civilisation à la dérive. Les bras tendus, les mains ouvertes, le cri suspendu, il hurle. Le ciel est clair, presque lumineux — mais la scène reste oppressante. À la fois victime et témoin, la créature incarne l’ultime présence consciente d’une planète à l’agonie. Elle lève les yeux vers le ciel, comme pour implorer le retour de ce qui fut. D’essence divine peut-être, mais dépassée par ce qu’elle contemple : un monde que les hommes, devenus dieux, ont fini par anéantir.
EN
A hybrid being rises amidst a ruined landscape. Around it, broken pipes, piles of debris, wild vegetation — all bearing the scars of an abandoned world. Clad in layers of plastic and surgical masks, the figure seems to have merged with the remnants of a collapsing civilisation. Arms raised, hands open, mouth agape, it screams. The sky is bright, almost serene — but the atmosphere remains heavy. At once victim and witness, the creature embodies the last conscious presence of a dying planet. It turns its gaze skyward, as if begging for a return. Divine in nature perhaps, but overwhelmed by what it sees: a world once entrusted to humankind, now destroyed by gods of their own making.
Un être hybride se dresse au cœur d’un paysage en ruine. Autour de lui, des canalisations éclatées, des amas de détritus, une végétation redevenue sauvage : tout porte les stigmates d’un monde abandonné. Vêtu d’une accumulation de plastiques et de masques chirurgicaux, ce personnage semble avoir fusionné avec les vestiges d’une civilisation à la dérive. Les bras tendus, les mains ouvertes, le cri suspendu, il hurle. Le ciel est clair, presque lumineux — mais la scène reste oppressante. À la fois victime et témoin, la créature incarne l’ultime présence consciente d’une planète à l’agonie. Elle lève les yeux vers le ciel, comme pour implorer le retour de ce qui fut. D’essence divine peut-être, mais dépassée par ce qu’elle contemple : un monde que les hommes, devenus dieux, ont fini par anéantir.
EN
A hybrid being rises amidst a ruined landscape. Around it, broken pipes, piles of debris, wild vegetation — all bearing the scars of an abandoned world. Clad in layers of plastic and surgical masks, the figure seems to have merged with the remnants of a collapsing civilisation. Arms raised, hands open, mouth agape, it screams. The sky is bright, almost serene — but the atmosphere remains heavy. At once victim and witness, the creature embodies the last conscious presence of a dying planet. It turns its gaze skyward, as if begging for a return. Divine in nature perhaps, but overwhelmed by what it sees: a world once entrusted to humankind, now destroyed by gods of their own making.
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