Pour cette 7e édition de Découvertes, sous le commissariat de Nora Diaby, quatre jeunes artistes sont réunis autour d’un même fil : celui de la mémoire, de l’identité, et de la transmission. Maria Adjovi, Jean-Luc Konkobo, Lydia Matiegou-Keïta et Capucine Minot ont été choisis pour leurs univers singuliers et puissamment incarnés, mais aussi pour les échos discrets qu’ils tissent entre eux.
À travers la photographie, la peinture, la sculpture sur bois ou le dessin au crayon, leurs œuvres parlent de corps, de territoires, de gestes oubliés ou retrouvés. Ces oeuvres captent des instants de vie, recomposent des souvenirs, convoquent des figures mythiques ou façonnent des récits intimes. Il n’est pas ici question d’un thème imposé, mais d’une vibration commune : le désir de raconter à travers la matière, de porter une parole, de s’ancrer dans un présent traversé par les fantômes du passé.
Maria Adjovi travaille la peinture comme un prolongement du silence intérieur. Ses portraits en apesanteur, inspirés de scènes photographiées, naviguent entre brume et lumière. Ils évoquent la foi, le doute, et l’intensité des liens invisibles.
Dans sa série photographique Apocalypse, Jean-Luc Konkobo bâtit un monde entre mythologie et science-fiction. Ses figures hybrides, prises dans des paysages en ruines, incarnent les tensions d’une Afrique contemporaine qui doute, qui se cherche, qui se réinvente.
Avec ses pièces de bois brutes, gravées à la pyrogravure, Lydia Matiegou-Keïta explore les cycles de répétition et les transmissions enfouies. Ses « baobabs » fragiles forment des forêts miniatures, des archipels intimes où s’entrelacent les traces du matériau.
Enfin, Capucine Minot, nous invite à ralentir, à observer, à redonner du poids aux choses simple, avec ses dessins hyperréalistes où chaque objet devient fragment de mémoire : un peigne Baoulé, un masque Dan, une poignée de graines de palme.
Loin de toute classification académique ou démarche illustrative, cette exposition est une traversée sensible, une polyphonie visuelle où chaque voix s’élève dans sa singularité.
À travers les regards de ces quatre artistes, Découvertes #7 affirme une fois encore la mission de LouiSimone Guirandou Gallery : défendre les formes nouvelles de la création en Afrique et ailleurs, et offrir aux talents émergents un espace d’écoute, d’expérimentation, et de visibilité.
Maria Adjovi travaille la peinture comme un prolongement du silence intérieur. Ses portraits en apesanteur, inspirés de scènes photographiées, naviguent entre brume et lumière. Ils évoquent la foi, le doute, et l’intensité des liens invisibles.
Dans sa série photographique Apocalypse, Jean-Luc Konkobo bâtit un monde entre mythologie et science-fiction. Ses figures hybrides, prises dans des paysages en ruines, incarnent les tensions d’une Afrique contemporaine qui doute, qui se cherche, qui se réinvente.
Avec ses pièces de bois brutes, gravées à la pyrogravure, Lydia Matiegou-Keïta explore les cycles de répétition et les transmissions enfouies. Ses « baobabs » fragiles forment des forêts miniatures, des archipels intimes où s’entrelacent les traces du matériau.
Enfin, Capucine Minot, nous invite à ralentir, à observer, à redonner du poids aux choses simple, avec ses dessins hyperréalistes où chaque objet devient fragment de mémoire : un peigne Baoulé, un masque Dan, une poignée de graines de palme.
Loin de toute classification académique ou démarche illustrative, cette exposition est une traversée sensible, une polyphonie visuelle où chaque voix s’élève dans sa singularité.
À travers les regards de ces quatre artistes, Découvertes #7 affirme une fois encore la mission de LouiSimone Guirandou Gallery : défendre les formes nouvelles de la création en Afrique et ailleurs, et offrir aux talents émergents un espace d’écoute, d’expérimentation, et de visibilité.